Pistorius : J’admire Rossi

Il y avait de quoi ruiner une vie, mais grâce à une mère qui l’a toujours poussé à se battre contre son handicap et un caractère en acier trempé, il est le premier athlète moins valide à se qualifier pour les jeux olympiques.

Vanity fair l’a interviewé et cet entretien a été partiellement reproduit par GPone. On ne peut que vous conseiller d’aller lire l’entièreté de l’article tant ce témoignage est poignant.

Voici notamment un passage où vous ne pouvez qu’avoir la gorge nouée. « Quand j’étais petit, ma maman me disait : C’est bien Oscar, tu as des prothèses et alors ? Ton frère met ses chaussures pour sortir, toi tu mets tes jambes ! Elle me le disait pour m'apprendre que je n'étais pas avantagé ou désavantagé, que je pouvais grimper aux arbres, tomber, me blesser, casser mes prothèses et en monter d’autres, sans pour autant avoir le droit de me lamenter plus que les autres ».

Et puis, il y a ce passage sur ce qu’il aime et n’aime pas chez les athlètes. Pour lui, que vous aillez tout gagné ou pas, ce qui détermine votre valeur, c’est de savoir sourire et c’est pourquoi il admire autant Valentino Rossi.  

« J'admire les athlètes comme Valentino Rossi. Ceux que je voudrais, quand je serai père, que mes enfants admirent. Ceux qui font l'histoire mais qui, comme Rossi, ne refuse jamais un sourire. C’est là que réside leur grandeur. J'ai connu des athlètes arrogants, je les ai vus effacer en un instant tout ce qu'ils avaient gagné. Si vous ne pouvez pas sourire à un inconnu, même si vous avez tout gagné, pour moi, vous ne valez rien ».

Si vous comprenez l’italien, allez lire l’article en cliquant ici. Vous pourrez y lire le témoignage émouvant d’une personne qui, bien que diminuée physiquement, n’a jamais accepté, grâce à sa maman, de se laisser abattre par le sort qui l’a frappé.

Nous, ce sont des gens comme lui qu’on admire. Bravo l’athlète !