Ligue Europa : La méthode Girard fait des miracles en L1, reste à la transposer à l’Europe
Publié 17/09/2014 à 19:10 GMT+2
Leader de Ligue 1 après cinq journées, Lille n’a pas eu besoin de changer une recette qui l’a mené sur le podium l’an dernier. Jeudi, c’est au révélateur de la Ligue Europa, contre le FK Krasnodar, que le LOSC devra soumettre la méthode Girard. Une compétition qui sourit plutôt aux équipes portées vers l’avant.
La méthode Girard fait des miracles en L1, reste à la transposer à l’Europe Leader de Ligue 1 après cinq journées, Lille n’a pas eu besoin de changer une recette qui l’a mené sur le podium l’an dernier. Jeudi, c’est au révélateur de la Ligue Europa, contre le FK Krasnodar, que le LOSC devra soumettre la méthode Girard. Une compétition qui sourit plutôt aux équipes portées vers l’avant. Dans le football, deux années peuvent sembler une éternité, et ce n’est pas Lille qui dira le contraire. Jeudi, le LOSC retrouve l’Europe et la Ligue Europa, deux ans après sa dernière sortie continentale, en phase de poule de la Ligue des champions 2012/2013. Sauf qu’entre le Lille d’alors, et celui qui s’apprête à accueillir le FK Krasnodar au stade Pierre-Mauroy, il y a un monde d’écart.
L’effectif n’a pas tellement changé. C’est sur le banc de touche qu’a eu lieu la révolution. Parti pour l’AS Rome à l’été 2013, Rudi Garcia a emmené avec lui son style fluide et offensif qui a mené les Dogues au titre de champion en 2011. Débarqué dans le Nord en provenance de Montpellier, son remplaçant René Girard a apporté dans ses valises un jeu plus défensif, d’une solidité remarquable.
En Ligue 1 ça marche, en Europe ce n’est pas encore ça
En Ligue 1, sa méthode fait des miracles. Champion de France en 2012 avec le MHSC, il n’a eu besoin que d’une saison pour ramener Lille sur le podium. En 42 matches de championnat sous ses ordres, les Lillois n’ont encaissé que 27 buts et signé 25 clean sheet. Leader et invaincu après cinq journées cette saison, le LOSC n’a concédé qu’un seul but à Dimitar Berbatov contre Monaco (1-1).
Reste qu’en Europe, sur la marche au-dessus, la méthode Girard n’a pas démontré autant de bienfaits. En tant qu’entraîneur, le Gardois n’a disputé qu’une seule compétition continentale. Engagé en Ligue des champions avec Montpellier en 2012/2013, il avait terminé dernier de son groupe avec seulement deux points pris en six rencontres, et douze buts encaissés. Avec Lille, il n’a pour l’instant disputé que les barrages de C1 en août dernier face à Porto. Résultat : deux défaites et trois buts encaissés (0-1, 0-2).
La Ligue Europa a plus l’habitude de sourire aux audacieux
Cette fois, c’est en Ligue Europa que les Dogues vont avoir l’occasion de faire briller les choix tactiques de leur entraîneur, et faire mentir les statistiques d’une compétition qui a plutôt l’habitude de sourire aux audacieux. Le FC Séville, l’Atlético Madrid, le FC Porto, la liste des vainqueurs récents fait la part belle à un style de jeu porté vers l’avant. En 2011, Porto a remporté la C3 avec 37 buts marqués en quinze rencontres. L’année suivante, l’Atlético de Diego Simeone a inscrit 33 buts pour soulever la coupe.
Mais que Lille et Girard se rassurent. La saison dernière, Séville a plus compté sur sa solidité défensive (0.86 but encaissé par match) que sur son attaque pour remporter la compétition. Et si la qualité de l’effectif du LOSC est loin de celle de l’effectif du FC Séville la saison dernière, on ne demande pas aux Dogues d’aller au bout. Mais de bien figurer.
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