Ligue des champions : Leverkusen - Monaco (0-1) : Ultra-réaliste, l'ASM se met en position idéale

Monaco a encore signé un très beau hold-up face au Bayer Leverkusen. Comme lors du match aller (1-0), l'ASM, pourtant dominée par l'équipe allemande, est parvenue à marquer par Lucas Ocampos (72e) sur sa seule occasion du match pour s'imposer à la BayArena (0-1) mercredi, lors de la 5e journée de la phase de poules. Un but qui permet à l'équipe de Leonardo Jardim de conserver la deuxième place du groupe C, un point devant le Zenit, vainqueur un peu plus tôt face au Benfica (1-0). Un nul face aux Russes à Louis-II suffira aux Monégasques pour accéder aux huitièmes de finale.

Dire que Monaco a été réaliste en Allemagne ressemble à un euphémisme. Très repliée, l'ASM s'est contentée de repousser les assauts allemands sans sortir pour essayer de marquer en contre. Sauf une fois, et ça a marché. Dimitar Berbatov a réalisé un festival en éliminant quatre joueurs du Bayer sur le côté droit avant de lancer Nabil Dirar, dont le centre instantané a été repris victorieusement par Lucas Ocampos (0-1, 72e). Entré trois minutes plus tôt à la place de Yannick Ferreira-Carrasco, l'Argentin a offert un succès inespéré aux Monégasques.

Et donner bien des regrets au Bayer, déjà assuré de sa qualification après la victoire du Zenit, et qui aurait été certain de terminer à la première place du groupe C avec un nul contre Monaco. Mais Leverkusen, comme à l'aller, a affiché toutes ses lacunes dans la finition. Malheureux sur une volée de Lars Bender renvoyée par la barre (26e), le club allemand a surtout manqué de précision en ne cadrant que 4 de ses 18 tentatives. A l'image de Josip Drmic, mis sur orbite par Bender, mais incapable de trouver la cible seul face à Danijel Subasic (67e).

Dominé, Monaco n'a ainsi pas été souvent mis en danger par Leverkusen, même s'il a fallu une sortie bien sentie de Subasic devant Drmic pour éviter l'égalisation allemande (76e). L'ASM a affiché sa solidité défensive habituelle en Ligue des champions à la BayArena, et a su y ajouter le réalisme qui lui avait fait défaut lors de ses précédentes sorties européennes. Pour avoir réussi à combiner ces deux ingrédients, l'équipe de Jardim s'est assurée un avenir européen. Au pire en Ligue Europa. Au mieux, en huitièmes de finale de la Ligue des champions. Réponse dans deux semaines.