Ligue des champions : Le "Zlatan Tour", Monaco à la Luz ou le retour des Reds : on en salive déjà !

Beaucoup rêvaient d'un "Zlatan Tour", d'un groupe où le PSG visiterait les villes où Ibra est passé depuis le début de sa carrière. Vœu exaucé… à 66% puisque Ibrahimovic a joué dans les rangs de deux des trois adversaires que le club de la capitale défiera au premier tour de la Ligue des champions. Il y aura l'Ajax, où il s'est fait un nom sur la scène européenne et où il a marqué ses premiers buts en C1. C'était face à Lyon et Zlatan avait signé un doublé (2-1, septembre 2002). Ibra a joué à Amsterdam trois ans, entre 2001 et 2004. A Barcelone, l'histoire n'a duré qu'une saison (2009/2010). Une de trop. La greffe n'a pas pris avec le collectif catalan et Pep Guardiola. Quatre ans après son départ du Barça et un an et demi après avoir raté de peu le scalp des Blaugrana avec le PSG, Ibra tentera une nouvelle fois de mettre les points sur les "i".

L'Association Sportive de Monaco n'avait plus mis les pieds en Ligue des champions depuis 2004/2005. Elle va trouver le décor changé. D'autant plus que le club de la Principauté, tombé dans un groupe équilibré, va affronter des adversaires qu'il ne connaît guère. A part le Bayer Leverkusen, que Thierry Henry et Victor Ikpeba avaient mis au pas en 1997/1998 (4-0, 2-2). Monaco n'a jamais défié le Zenit Saint-Petersbourg. Ni même Benfica. En revanche, l'ASM connait Lisbonne pour y avoir perdu une finale de Coupe des Coupes face au Werder Brême (0-2). C'était en 1992, le lendemain de la catastrophe de Furiani. Mais quand les Monégasques pénétreront dans le stade de la Luz, ils trouveront là-aussi le lieu changé puisque l’enceinte, gigantesque mais vétuste, a été complètement refaite pour l'Euro 2004.

On ne va pas se mentir : retrouver Liverpool en Ligue des champions est un plaisir immense. Parce que les Reds et la C1, c'est une histoire d'amour. Une grande histoire ponctuée de triomphes, de coups d'éclats, dont un, qui date d'il y a neuf ans mais n'a toujours pas pris une ride. Le Milan AC n'a pas oublié. Quatre ans après sa dernière apparition en Ligue des champions, le troisième club le plus titré (5 sacres) va, pour le clin d'œil, croiser le fer avec le tenant du trophée, le Real Madrid. Une affiche XXL. Un remake de la finale 1981, gagnée au Parc des Princes par des Reds (1-0) qui étaient alors au sommet de leur art et de leur histoire. Depuis, de l'eau a coulé sous les ponts. Et le Real Madrid n'a sans doute pas oublié la raclée encaissée en huitième de finale retour en mars 2009 (4-0)…

Arsenal – Dortmund, Dortmund – Arsenal… Vous connaissez déjà ? Normal. Les deux clubs se sont affrontés en phase de poules en 2011/2012 et en 2013/2014. Vous ne serez pas surpris par les couleurs des maillots. Arsène Wenger et Arsenal vont en revanche croiser un club qu'ils n'ont plus défié depuis quatorze ans et qui avait joué un sale tour aux Gunners, en 2000. En finale de la défunte Coupe de l'UEFA, les Turcs de Galatasaray avaient décroché leur premier et unique titre continental aux dépens des Londoniens, qui s'étaient inclinés aux tirs au but (0-0, 4 tab à 1). Depuis, Arsène Wenger attend toujours une première couronne européenne. Et une revanche.

D'accord, les clubs français n'ont plus gagné la Ligue des champions depuis 1993 et le triomphe de l'Olympique de Marseille. Et, dans ce laps de temps, n'ont pas toujours brillé. C'est le moins que l'on puisse dire. Une fois que c'est dit, on a quand même le droit de se réjouir de (re)voir le Paris Saint-Germain et l'AS Monaco en C1. Parce que, figurez-vous, les deux clubs ont disputé les deux matches les plus prolifiques de l'histoire de la Ligue des champions. Onze buts entre Monaco et La Corogne en 2003 (8-3). Neuf entre le Paris Saint-Germain et Rosenborg en 2000 (7-2). Par la suite, Lyon et le Werder (7-2), Villarreal et Alborg (6-3), ont fait aussi bien que les Parisiens et les Norvégiens. Mais ils ne sont pas conviés au banquet cette année. On comptera donc sur Paris et Monaco pour les cartons.

Il y a ceux qui ont de la veine. Et Rudi Garcia. Le coach qui a ramené la Roma en Ligue des champions n'a pas été gâté. Il faut dire que les Romains étaient dans le quatrième chapeau. Le sort ne leur pas été très favorable avec le Bayern Munich, Manchester City ou le CSKA Moscou en adversaires lors du premier tour. L'ancien technicien lillois est-il inquiet pour autant ? Les deux premières fois où il a joué la C1, avec Lille, ses groupes étaient au pire homogène (Bayern, Valence et Borisov en 2012/2013), au mieux abordable (Inter, CSKA Moscou, Trabzonspor en 2011/2012). A l'arrivée : deux dernières places. Cette fois, c'est un groupe dur. Et Garcia et la Roma n'auront rien à perdre.