Monaco explose Metz (0-7) et reprend provisoirement la tête

Monaco continue sa route vers les sommets. Sans encombre et en impressionnant son monde. Ce samedi, c’est une démonstration de force qu’ont réalisé les hommes de Leonardo Jardim à Saint-Symphorien. Et c’est Metz qui en a fait les frais (0-7). Dans un match à sens unique, les Monégasques ont mis fin au suspense très rapidement. Et c’est Thomas Lemar qui a ouvert le bal après une sortie ratée de Thomas Didillon (7e, 0-1). Puis, c’est Valère Germain, après un double une-deux avec Moutinho, qui a aggravé la marque (23e, 0-2).

Le début d’un calvaire sans fin pour des Messins dépassés à l’image d’un Milan Bisevac à côté de ses baskets. Bernardo Silva après une belle séquence collective (39e, 0-3), Fabinho sur un penalty obtenu par Germain (68e, 0-4), Carrillo par deux fois (72e, 83e) et Boschillia (90e) ont donné une sacrée ampleur à la victoire monégasque. Désormais meilleure attaque du championnat, l’AS Monaco est également leader provisoire avant le match de Nice dimanche. Mais, à ce rythme-là, ce statut aura du mal à rester provisoire.

Ce qu’on en retient : La montée en puissance constante de l’ASM. Très solide derrière les saisons passées, Monaco commence désormais à claquer des buts. A surveiller de très près.

Toulouse a raté son pari. Quatrièmes avant le début de la 8e journée après leur victoire face au PSG (2-0), les hommes de Pascal Dupraz n’ont pas réussi à enchaîner et ont chuté au Stade d’Ornano sur une panenka d’Ivan Santini (64e, 1-0). La faute à un manque de réalisme criant, incarné par un Martin Braithwaite à côté de la plaque ce samedi. À l’inverse, en étant cohérents collectivement, les Caennais s’offrent trop points bienvenus et remontent à la douzième place.

Ce qu’on en retient : Le coup d’arrêt de Toulouse qui rate l’occasion de continuer à jouer les trouble-fêtes.

Un scénario épique et une fin cruelle pour Montpellier. Car, en repartant de Dijon avec un point ce samedi (3-3), les hommes de Frédéric Hantz repenseront à leur gestion de match calamiteuse. Grâce à un triplé de Casimir Ninga (18e, 25e, 58e) - ses trois premiers buts cette saison -, les Montpelliérains s’étaient mis à l’abri d’un retour dijonnais. Enfin, pensaient-ils... Leur fragilité défensive, mis en exergue par les mouvements constants de Diony, leur a joué des tours. Après une bourde de Jourdren sur une frappe anodine de Diony (39e), c’est un "csc" cocasse de Vanden Borre (81e) et une tête de rageuse de Rivière (90e) qui ont permis aux Dijonnais de recoller.

Ce qu’on en retient : Les carences défensives de Montpellier évoquées par Nicollin sont plus que réelles…

René Girard a repoussé l'échéance. En grand danger, le technicien nantais a pu apprécier le succès de ses joueurs, le premier après six journées sans victoire. Les Canaris n'ont eu besoin que d'un but, signé Stepinski (18e). Une réalisation inscrite au cours d'une séquence un peu folle où il s'était, déjà, vu refuser un but plein d'opportunisme pour un hors-jeu fantaisiste, avant que le corps arbitral n'oublie un penalty évident sur une main de Vizcarrondo au sol une minute après le but du Polonais. Les locaux n'ont pas soigné tous leurs maux (26 coups francs concédés) et peuvent remercier Rémy Riou, auteur de plusieurs parades décisives, notamment devant le remuant Allan Saint-Maximin. Cette deuxième victoire de la saison leur permet de sortir de la zone rouge et de remonter au 16e rang.

Ce qu'on en retient : Nantes a enfin marqué à la Beaujoire.

Les Dogues s'en sortent bien. Le fond de jeu des hommes de Frédéric Antonetti reste insipide mais un penalty d'Eder - son premier but de la saison - a permis aux Nordistes de s'en sortir face à Nancy. Le sort aurait pourtant pu être tout autre puisque l'arbitre a refusé un but à Issar Dia pour un hors-jeu inexistant (il était couvert de près d'un mètre) à la 74e minute. Trente secondes plus tard, M.Desiage sifflait logiquement penalty pour une grosse faute sur Sébastien Corchia. Les Nancéiens ont finalement payé leur frilosité offensive (4 tirs) et la domination des locaux. Le public n'a pas eu de quoi se réjouir avec un match longtemps marqué par les approximations techniques et les gestes manqués. Lille laisse sa place de lanterne rouge à son adversaire du soir et grimpe à la 18e place, à égalité avec le premier non relégable Montpellier.

Ce qu'on en retient : Sébastien Corchia est définitivement déterminant pour les ambitions offensives lilloises. Mais le LOSC a du pain sur la planche.