Notre Top 100 des joueurs de Ligue 1 du 21e siècle : de Brandao (100e) à Boumsong (90e)
ParEurosport
Mis à jour 07/08/2015 à 11:01 GMT+2
LIGUE 1 - Qui est le meilleur joueur de Ligue 1 des années 2000 ? La rédaction d'Eurosport.fr a établi son propre classement des 100 joueurs les plus marquants du XXIe siècle dans notre championnat. Ce lundi, nous vous proposons de découvrir ceux qui ferment la marche de notre sélection, entre la 100e et la 90e place.
Ils étaient près de 300 sur la ligne de départ. Ils ne sont plus que 100. 100 et pas un de plus. Parmi eux se trouve le meilleur joueur de Ligue 1 du XXIe siècle. Durant de longues semaines, toute la rédaction d’Eurosport.fr a débattu, s’est étripée et a finalement voté. Le résultat ? Vous le découvrirez jour après jour jusqu'aujeudi 20 août.
100e : Brandao
Brandao, c'est d'abord un malentendu : un Brésilien plus doué avec sa tête qu'avec ses pieds, ce n'est pas commun. Le problème, c'est que Brandao ne respecte aucun canon de l'avant-centre auriverde : ce n'est ni un buteur, ni un dribbleur, ni un flambeur. Lui, c'est plutôt des épaules de camionneur et des interventions musclées. Alors pourquoi Brandao ? Parce que sans lui, l'OM n'aurait probablement jamais été champion en 2010 et que sa venue à Saint-Etienne a correspondu à la meilleure période des Verts depuis trente ans. C'est un guerrier avec un état d'esprit irréprochable… du moins sur le terrain. . Et Brandao a planté quelques buts cruciaux. Celui face à Lens, en avril 2010, qui a définitivement lancé l'OM sur la route du titre. Alors Brandao n'est pas forcément luisant et lumineux. Mais indispensable. Définitivement.
99e : Steve Savidan
Trois saisons seulement en Ligue 1 mais quelles saisons ! Steve Savidan, c'est un look des eighties et des mines dignes de JPP. Ses pralines de loin, ses acrobaties dans la surface autant que ses rushes en ont fait un personnage aussi spectaculaire qu'attachant. Le rafraîchissant Savigoal était un OVNI à la trajectoire unique. La star à visage humain. Sélectionné à une reprise en équipe de France, Savidan, passé par Valenciennes et Caen, aura eu le malheur de devoir terminer sa carrière prématurément. Alors qu’il devait rejoindre Monaco, une anomalie cardiaque le force à ranger ses crampons. Trop tôt.
98e : Camel Meriem
Camel Meriem n’aura pas été le "nouveau Zidane", surnom qui lui a été abusivement attribué - à lui comme à d’autres - au moment où l’on pensait (déjà) à la succession du maître. Mais le milieu de terrain aura réussi une carrière honnête en L1. De Sochaux à Nice, en passant par Bordeaux, Monaco et Arles-Avignon, Meriem n’aura pas toujours donné la plénitude de son talent. Il n’y a qu’à Marseille que l’international français (3 sélections) a été très bon. Parfois brillant, même. Notamment en Coupe d’Europe où, avec Drogba, il fut l’un des artisans de l’épopée 2004 de l’OM.
97e : Marama Vahirua
Vahirua, c’est l’homme à la pagaie certes, mais aussi et surtout l’homme des buts décisifs. Lors de ses deux premières saisons à Nantes, il marque celui du maintien en 2000, puis celui du titre un an plus tard, face à Saint-Etienne. En 2004, passé sous les couleurs niçoises, c’est lui qui inscrit le dernier but du derby insensé face à Monaco (4-3). Suffisant pour en faire une icône locale. Faux 10, Vahirua en enfilera quelques autres, 77 au total, malgré une fin de parcours plus chaotique à Nancy et Monaco. Reste un rituel, cette fameuse pagaie. Peut-être la célébration la plus fameuse de la L1 du XXIe siècle.
96e : Benoit Pedretti
Le nouveau Deschamps n'aura jamais totalement honoré les promesses placées en lui. Parce que Pedretti n'est pas Deschamps. Et que les qualités de leadership du milieu de terrain n'étaient pas au niveau de sa technique. Mais l'ancien Sochalien, qui est aussi passé par Marseille, Lyon, Lille ou Auxerre, où il a retrouvé un second souffle, a marqué le début du siècle par son abattage et ses coups de patte. On regrettera que Pedretti et son visage éternel d'adolescent ne soient pas allés plus haut. Malheureusement, quand la route s’est élevée, l’international français (22 sélections) n’a pas réussi à suivre. Dommage.
95e : Marcelo Gallardo
Marcelo Gallardo a un défaut. Une bonne partie ses principaux faits d'armes, le milieu de terrain argentin les a réussis à cheval sur le XXe et le XXIe siècle. Pour lui, c'est un détail. Pour nous et notre top 100, c'est moins anecdotique. Il n'en reste pas moins que El Muñeco reste un joueur magnifique, bourré de talent, avec une part d'ombre qui faisait la richesse du personnage et lui a joué des tours dans un couloir du Vélodrome. Monaco en a bien profité, le PSG un peu moins. Son année passée dans la capitale (en 2007) n'aura pas été au niveau escompté. Et loin de ses exploits en rouge et blanc qui lui avaient valu d'être élu meilleur joueur de L1 en 2000.
94e : Fernando Morientes
La trace laissée par Fernando Morientes en France est inversement proportionnelle à ses statistiques. Non, l’attaquant n’a pas cassé les compteurs. A Marseille, il était même en préretraite… avec un titre de champion et une Coupe de la Ligue remportés, tout de même. A Monaco, le buteur n’a rien gagné. Mais laissé une trace pas loin d’être impérissable. Fer de lance de l’ASM sur le front européen, le joueur prêté par le Real Madrid a marqué le club de la Principauté par son talent et sa classe naturelle. 10 buts en L1. 9 en C1. Une saison qui en vaut dix. Un grand. Dans tous les sens du terme.
93e : Nestor Fabbri
Nantes, c’est une école de jeu. Mais c’est aussi quelques joueurs marquants : Nestor Fabbri en fait assurément partie. Le défenseur central est arrivé à Nantes avant le début du XXIe siècle mais, en 2001, a gagné le dernier titre de champion de France du club. Défenseur complet, buteur à ses heures, l’Argentin a également joué une saison à Guingamp, avant de repartir au pays en 2003. La France a connu un président, Laurent Blanc. Nantes en avait un autre, Nestor Fabbri.
92e : Edouard Cissé
Edouard Cissé est indissociable de la Ligue 1 des années 2000. D'abord pour sa longévité, ensuite pour les clubs qu'il a fréquentés (de Paris à Marseille, en passant par Monaco ou Auxerre, soit la crème de la crème), enfin pour le rôle qu'il a joué dans chacun d'entre eux. Au final, plus de 260 matches de L1 dans les années 2000 pour l'élégant milieu polyvalent. Il a souvent joué le haut de tableau, mais a dû attendre 2010 pour décrocher son premier titre, avec l'OM.
91e : Viorel Moldovan
Arrivé après l’Euro 2000, l’international roumain a laissé d’excellents souvenirs à la Beaujoire. Surtout lors d’une première saison où il a grandement participé au titre de champion décroché par les Canaris. Au total, "Moldogoal" a marqué 31 buts en trois saisons et demie (et deux passages) avec le FCN. Parti en 2003, revenu début 2004, il marquera 11 buts en 12 matches et aidera le club à redresser la barre. Un joueur à part.
90e : Jean-Alain Boumsong
Boumsong, c'est d'abord un regard perçant. Sous ses airs bonhommes et sa gueule d'ange se cachait un stoppeur redoutable, un immense guerrier dans les duels et son 1,90 m était bien difficile à contourner lors de ses vertes années. Sa tête, bien pleine, a également rendu quelques services grâce à un vrai sens du timing. Toujours propre (2 cartons jaunes en moyenne par saison), il a d'abord séduit toute la L1 au Havre avant d'être le parfait complément de Philippe Mexès à Auxerre et de décrocher son seul titre de champion flanqué de Cris à Lyon. Une trajectoire ascendante sans zone d'ombre qui lui vaudra une belle carrière internationale.
Rendez-vous demain pour découvrir la suite de notre classement, de la 89e à la 80e place.
Par Maxime DUPUIS et Martin MOSNIER
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