Bielsa, Galtier, Blanc, Montanier, Jardim : Qui est le meilleur entraîneur de Ligue 1 ? Notre Top 20

1. Marcelo Bielsa, Marseille : 19/20

• Palmarès/Résultats :  4/5. Champion olympique, champion d'Argentine à trois reprises, finaliste de la Ligue Europa : il a réussi partout où il est passé. A l'OM, il part sur les mêmes bases. Il a en revanche du mal à tenir la distance.

• Capacité à tirer le meilleur de son équipe : 5/5. L'an passé, l'OM avait quasiment le même effectif. Bielsa a transfiguré tous ses joueurs.  

• Empreinte technique : 5/5. Bielsa, en vrai théoricien du foot, a un style marqué : intensité, verticalité, goût pour l'offensif et pressing monstrueux.

• Management : 5/5. "Il n'a pas d'égal pour motiver son groupe", avait prévenu Lucho cet été. Il sait protéger ses hommes et trancher dans le vif lorsqu'il le faut. En 2010, il avait banni 4 joueurs de la sélection chilienne. Un caractère bien trempé qu'il met au service de son équipe.

• Bilan : Guardiola l'a érigé comme le meilleur entraineur de la planète. A mi-parcours, l'OM devance encore le PSG. Un exploit qui porte sa signature.

2. René Girard, Lille : 17,5/20

• Palmarès/Résultats : 4,5/5. René Girard a sans doute signé le plus grand exploit du XXIe siècle en Ligue 1 en raflant le titre de champion de France avec Montpellier au PSG de QSI.  L'an dernier, le LOSC, même dépeuplé de ses stars, s'invite sur le podium. Devant Lyon et l'OM.

• Capacité à tirer le meilleur de son équipe : 5/5. Montpellier champion de France, difficile à croire. Mais les Bocaly, Bédimo, Belhanda, Marveaux, Utaka ou Camara ont signé sous les ordres de Girard la meilleure saison de leur carrière.

• Empreinte technique 4/5. Avec Girard, ça bétonne et ça ne fait pas rêver. Avec lui, le spectacle, c’est souvent sur le banc, rarement sur le terrain. D’Aimé Jacquet, son mentor, il tient la maxime : "La rigueur n’exclut pas le plaisir." Girard construit ses équipes par l'arrière. Une vraie marque de fabrique.

• Management : 4/5. Lui aussi est un vrai meneur d'hommes. Il ne se laisse pas marcher sur les pieds mais sait jouer les pères protecteurs avec son groupe.   

• Bilan : Parce qu'il n'est pas bling-bling, parce qu'il n'est pas à la mode, Girard est l'entraineur le plus sous-coté de Ligue 1.

3. Christophe Galtier, Saint-Etienne : 17/20

• Palmarès/Résultats : 4/5. En cinq ans, il a amené les Verts des portes de la relégation à la Ligue Europa avec une Coupe de la Ligue en bonus. Mais les Verts n'arrivent pas à percer en Europe…

• Capacité à tirer le meilleur de son équipe : 5/5. Avec des moyens limités et sans star, l'ASSE lutte avec les meilleurs depuis trois saisons. Un petit miracle. Désormais quatrièmes, les Verts se cognent à un plafond de verre. Galtier les a sans doute menés le plus haut possible.

• Empreinte technique : 3/5. Avec un goût prononcé pour l'attaque, le coach des Verts a longtemps séduit la L1 par son audace. Mais la saison actuelle est d'un tout autre calibre (14e attaque de L1). Galtier est avant tout un pragmatique qui a su signer quelques coups tactiques face aux gros (Lyon cette année).

• Management : 5/5. C’est un meneur d'hommes hors pair et sait mieux que personne faire adhérer son groupe à un but commun.  

• Bilan : Il est l'un des rares coaches français à avoir la cote à l'étranger. Ce n'est pas un hasard. La révélation de ces dernières années en L1.

4. Laurent Blanc, Paris-Saint-Germain : 16,5/20

• Palmarès/Résultats : 5/5. Champion de France avec Bordeaux et le PSG, il a mené ces deux clubs en quart de finale de la Ligue des champions. Deux Coupes de la Ligue et quatre Trophées des champions complètent un impressionnant palmarès en sept ans de coaching. Chez les Bleus comme à Paris, Blanc perd peu.

• Capacité à tirer le meilleur de son équipe : 3,5/5. A Bordeaux, le trou noir succède au triomphe. Avec l'équipe de France, il signe une série de 23 matches sans défaite avant une fin de parcours chaotique à l'Euro. A Paris, la première saison est réussie, la seconde démarre moyennement… Mais il reste l'entraineur de L1 à plus de 100 matches à récolter le plus de points par match (1,96).

• Empreinte technique : 5/5. Blanc a de vraies ambitions dans le jeu. Il demande à son équipe de contrôler la possession du ballon et de produire du jeu. Il apprécie les redoublements de passe et le jeu en triangle dans les espaces réduits.

• Management : 3/5. En période de crise, Blanc n'a jamais fait ses preuves. Que ce soit à Bordeaux, Paris ou en sélection. Il a su se faire accepter dans le vestiaire du PSG mais ne dégage par l'autorité que requiert sa fonction.

• Bilan : Des résultats, des idées audacieuses mais une fâcheuse tendance à ne pas savoir réagir dans la tempête.

5. Claude Puel, Nice : 16,5/20

• Palmarès/résultats : 4/5. Il est l'un des trois entraineurs champions de France de Ligue 1. Son titre date du début du siècle avec Monaco (2000). A Lille, sa méthode fonctionne à merveille et il décroche deux qualifications pour la C1 consécutives malgré de nombreux départs. Il mènera le LOSC jusqu'en 8e de finale de la C1. A Lyon en revanche…

• Capacité à tirer le meilleur de son équipe : 3,5/5. A Monaco, Lille et Nice, il a su trouver la bonne formule en maximisant les performances de son club. Il n'a, en revanche, jamais su prendre la mesure de l'énorme navire lyonnais.

• Empreinte technique : 4/5. Lui aussi a une vraie patte : il aime les blocs solides et homogènes. Puel est un pragmatique.

• Management : 5/5. L'ancien milieu récupérateur est un manager dans l'âme. Il a lancé de nombreuses carrières et sait gérer à merveille un groupe pour en tirer le meilleur.

• Bilan : Son épisode lyonnais ne doit pas gâcher ses nombreuses réussites. Puel est un formidable bâtisseur.

6. Jocelyn Gourvennec, Guingamp : 16/20

• Palmarès/Résultats : 4/5. Guingamp, c'est le miracle permanent. Non seulement Gourvennec a mené l'En Avant de National en Ligue 1 mais il a décroché, à sa tête, une Coupe de France et un 16e de finale de Ligue Europa.  

• Capacité à tirer le meilleur de son équipe: 5/5. Avec un effectif composé essentiellement de joueurs de L2, Guingamp a gagné un titre majeur et a fait sa loi en Europe. Un parcours invraisemblable qui doit beaucoup à son coach.  

• Empreinte technique : 4/5. Guingamp fait avec ses moyens, forcément limités. Mais Gourvennec tente d'apporter sa touche plutôt séduisante avec une vision offensive en bon disciple de Suaudeau, Denoueix et Gourcuff.  

• Management : 3/5. Gourvennec a le sens du relationnel et fait l'unanimité au sein du groupe breton.

• Bilan : A Guingamp, il multiplie les miracles au point de s'affirmer comme l'entraineur hype du moment. L'élève surdoué doit désormais prouver au niveau supérieur.  

7. Philippe Montanier, Rennes : 15/20

• Palmarès/résultats : 4/5. Son parcours commence en CFA avec Boulogne jusqu'en Ligue 1 avant de décrocher la meilleure place de Valenciennes en Ligue 1 en 30 ans (10e). Mais c'est en Espagne qu'il explose en qualifiant la Real Sociedad pour la Ligue des champions.

• Capacité à tirer le meilleur de son équipe : 3/5. En Espagne ou en Ligue 1, il peut difficilement faire mieux avec ce qu'il a sous la main. A Rennes, en revanche, sa méthode tarde à porter ses fruits.  

• Empreinte technique : 4/5. Formateur dans l'âme, Montanier est ambitieux dans le jeu. L'ancien gardien de but de Toulouse et Caen est connu pour son style offensif même si, à Rennes, sa philosophie se heurte aux limites techniques de son effectif.

• Management : 4/5. Plutôt franc, il est apprécié du groupe breton. Son altercation avec Ntep n'a eu aucune incidence.

• Bilan : Il n'a pas encore récolté les promesses semées en Espagne.

8. Leonardo Jardim, Monaco : 14,5/20

• Palmarès/Résultats : 4/5. Son histoire est celle d'une fulgurante progression. Il a réussi partout où il est passé : de Beira-Mar, qu'il fait accéder à l'élite, au Sporting, qu'il mène en C1 après cinq ans d'absence, en passant par Braga qui signe sous ses ordres la deuxième meilleure performance de l'histoire du club (3e). Après des débuts timides, Monaco est sur les rails.

• Capacité à tirer le meilleur de son équipe : 4/5. Il a toujours su se débrouiller avec des moyens modestes notamment au Sporting. Il arrive à Monaco et perd Falcao et James en un claquement de doigts. Mais l'ASM s'en est relevée et figure parmi les 16 meilleures équipes d'Europe. Généralement, quand il quitte le club, un naufrage s'ensuit.

• Empreinte technique : 4/5. Jardim a une vraie philosophie de jeu. Il aime les équipes solides, difficile à manœuvrer. Le contre est son arme fatale.

• Management : 2,5/5. Jardim est radical dans ses choix. Comme lorsqu'il décide de se passer de Toulalan, son meilleur joueur, en début de saison alors qu'il continuait de faire confiance à un Moutinho fantomatique.

• Bilan : Ne pas se fier à son visage. Le sosie de Robben n'a que 40 ans et son avenir semble radieux.

9. Antoine Kombouaré, Lens : 14/20

• Palmarès/Résultats : 4/5. Vainqueur de la Coupe de France, Kombouaré a réussi partout où il est passé de Strasbourg à Lens en passant par Paris et Valenciennes.

• Capacité à tirer le meilleur de son équipe : 4/5. Il maintient le VAFC en Ligue 1 durant trois saisons consécutives avec un effectif très limité. A Lens, la situation est similaire.

• Empreinte technique: 2/5. D'abord réputé pour son goût pour l'offensive, Kombouaré se plie très vite à la dictature du résultat. Aujourd'hui, il a semblé faire une croix sur ses ambitions dans le jeu.

• Management : 4/5. C'est un meneur d'hommes capable de transcender un groupe. Son tempérament volcanique lui a parfois joué des tours, notamment à Valenciennes.

• Bilan : Un vrai sanguin. C'est sa folie douce qui fait sa force.

10. Hubert Fournier, Lyon : 13,5/20

• Palmarès/Résultats : 3/5. Lui aussi a connu une accession avec Reims et a su maintenir les Champenois confortablement parmi l’élite. S’il n’a aucun titre à son palmarès, sa carrière n’a débuté que depuis trois saisons et son début d’aventure à Lyon est prometteur.

• Capacité à tirer le meilleur de son équipe : 4/5. Difficile de lui reprocher quoi que ce soit à Reims où il a révélé quelques talents dont Krychowiak. Depuis son arrivée, Lyon tourne à plein régime et conteste le leadership à Marseille et Paris.

• Empreinte technique : 3,5/5. Fournier a fait preuve d’un certain sens de l’adaptation à Reims : il a eu la tentation du beau jeu avant d’insister sur l’intensité. A Lyon, il est revenu à ses premiers amours : l’offensive. Un choix dicté par l’ADN du club et le profil des joueurs qu’il a sous la main.

• Management : 3/5. Fournier est très apprécié à Lyon par un vestiaire qui s’est vite remis du départ d’un Remi Garde pourtant respecté. Comme son prédécesseur, Fournier n’est pas du genre à faire des vagues. Voilà pourquoi le choix d’Aulas s’est porté sur lui.

• Bilan : Discret mais séduisant.

11. Alain Casanova, Toulouse : 13/20

• Palmarès/résultats : 2,5/5. Après une première saison réussie, Casanova ne réalise plus de miracle à Toulouse. Le club stagne, au chaud, dans le ventre mou.

• Capacité à tirer le meilleur de son équipe : 3/5. Il faut dire que, chaque année, à Toulouse, c'est la même rengaine. Gignac, Sissoko, Capoue, Aurier, Tabanou : chaque été, le TFC perd son meilleur élément. Casanova fait avec les moyens du bord et s'en sort honorablement.

• Empreinte technique : 4,5/5. Fier représentant de la vieille école, en casquette et survêt, Casanova n'est pas bling-bling mais il a des idées. D'abord réputé pour sa frilosité à vous faire regretter votre samedi soir, Casanova a fait évoluer son équipe dans un système audacieux en 3-5-2. Ce n'est pas franchement convaincant mais le TFC a une vraie identité technique.

• Management : 3/5. Il fait des choix, écarte ceux qui ne sont plus au niveau et n’hésite pas à les relancer (Ahamada). Il n’est pas buté.

• Bilan : Si Toulouse continue de lui faire confiance, ce n'est pas tout à fait un hasard.

12. Rolland Courbis, Montpellier : 12,5/20

• Palmarès/Résultats : 3/5. Après 26 saisons passées sur un banc, le palmarès de Rolland Courbis est bien maigre avec une Coupe d'Algérie et un championnat de Ligue 2. D'autant qu'il a coaché quelques grands clubs de l'élite tels que l'OM ou Bordeaux. Lorsque les ambitions sont plus timides, Courbis réussit en revanche quelques miracles.

• Capacité à tirer le meilleur de son équipe : 4/5. Avec Montpellier, qu'il tire des griffes du National jusqu'en L1 ou Ajaccio, qu'il maintient par miracle parmi l'élite, il arrive à exploiter tout le potentiel de ses hommes. A Bordeaux et Marseille, il aurait pu faire un peu mieux mais son bilan est loin d'être infamant.

• Empreinte technique : 2/5. Courbis n'a pas de style marqué. C'est un caméléon qui s'adapte à ce qu'il a sous la main. 

• Management : 3,5/5. Courbis aime les situations désespérées et reste le meilleur pompier du Championnat de France. C'est un fédérateur capable de transcender une équipe. 

• Bilan : Il ne sera jamais un entraineur de très haut niveau mais convient parfaitement à la plupart des clubs de L1.

12 (ex-aequo). Michel Der Zakarian, Nantes : 12,5/20

• Palmarès/Résultats : 3/5. Sa carrière commence par une relégation avec le FC Nantes dans un contexte tendu qui n'arrange pas les choses. Mais à Clermont puis Nantes, de nouveau mais dans un environnement apaisé, il démontre qu'il peut être un technicien efficace et inspiré. 

• Capacité à tirer le meilleur de son équipe : 4,5/5. Nantes est interdit de recrutement ? Qu'importe, avec des bouts de ficelle, Der Zakarian dirige une équipe solide qui truste la première moitié de tableau. Chapeau !

• Empreinte technique : 2/5. Elle n'est pas franchement identifiée, Der Zakarian aime les équipes solides, compactes. Nantes présente la 3e défense du championnat.

• Management : 3/5. Lui aussi a un sacré caractère. Grande gueule, il dit ce qu'il pense et n'hésite jamais à défendre ses joueurs en criant à l'injustice.

• Bilan : Une carrière démarrée timidement qui prend de l'épaisseur.

14. Pascal Dupraz, Evian-Thonon-Gaillard : 12/20

• Palmarès/Résultats : 3/5. Evian Thonon Gaillard, qu'il a mené de la CFA au National, est sur le fil du rasoir depuis plusieurs saisons mais atteint son objectif, le maintien, est atteint chaque année depuis la prise de fonction de Dupraz en 2012.

• Capacité à tirer le meilleur de son équipe: 3/5. Dupraz bricole depuis des années avec un effectif limité. Mais ça marche.

• Empreinte technique 2/5. Il n'est pas un grand théoricien du football. Son truc à lui, c'est le principe de réalité : faire avec les moyens du bord et se dépasser. La hargne, la hargne et toujours la hargne.

• Management 4/5. Justicier, défenseur de la veuve et de l'orphelin, Dupraz a tendance à jouer les opprimés. Mais c'est pour mieux faire exister son club dans la sphère médiatique. Malin, derrière ses sorties acerbes, il fédère tout un club qu'il incarne mieux que personne. Il sait faire des choix forts lorsqu'il le faut.

• Bilan : On aimerait le voir dans un autre contexte pour évaluer son vrai potentiel.

15. Willy Sagnol, Bordeaux : 11,5/20

• Palmarès /Résultats : 3/5. Il n'entraine Bordeaux que depuis six mois et il est encore trop tôt pour faire un bilan. Jusqu'ici, le parcours des Girondins est plutôt bon sans être génial. Avec les Espoirs, il était proche du sans-faute et son départ a coïncidé avec un cataclysme.

• Capacité à tirer le meilleur de son équipe : 3/5. Avec un effectif quasiment inchangé, il fait un peu mieux que l'an passé. Il a révélé Pallois et Touré au haut niveau.

• Empreinte technique: 2,5/5. Il essaie beaucoup avec l'intention de redonner un peu de souffle à une équipe morose sous l'ère Gillot. Mais c'est encore brouillon. Ce n'est pas le Bordeaux champagne promis à son arrivée.

• Management : 3/5. Sagnol est aimé de ses joueurs et a l'adhésion de son groupe.

• Bilan : Encore trop vert pour prétendre à mieux mais il pourrait rapidement grimper dans la hiérarchie.

16. Albert Cartier, Metz : 11/20

• Palmarès/Résultats : 2/5. Avant de redonner une seconde jeunesse au FC Metz, Cartier a multiplié les expériences sans éclat en Belgique ou en Grèce et goûté à quelques relégations. 

• Capacité à tirer le meilleur de son équipe : 3/5. Un effectif limité et amputé de son meilleur élément cet été (Sakho) mais Metz parvient à maintenir le cap.

• Empreinte technique : 3/5. Cartier est avant tout un formateur avec des valeurs fortes telles que le sacrifice, le don de soi. Mais cela n'empêche pas Metz d'être séduisant et même la L1 n'a pas refroidi ses idées.

• Management : 3/5. Son crédo ? Le travail et l'humilité. Il n'attire pas la lumière à lui mais, face à ses joueurs, dans l'intimité du vestiaire, Cartier sait employer les mots justes qui font mouche.

• Bilan : Un discret certes mais qui a su trouver l'environnement adéquat à son épanouissement.

16 (ex-aequo). Jean-Luc Vasseur, Reims : 11/20

• Palmarès/résultats : 3/5. Après s'être fait les dents avec les jeunes du PSG, Vasseur atterrit à Créteil qu'il fait remonter en L2. Avec Reims, ses débuts sont prometteurs d'autant qu'il n'était pas évident de succéder à Hubert Fournier.

• Capacité à tirer le meilleur de son équipe : 3/5. Avec Créteil puis Reims, il est dans les clous et peut difficilement faire mieux.

• Empreinte technique : 3/5. Vasseur est un entraineur avec un goût prononcé pour l'offensive. Quatrième attaque de L2 avec Créteil l'an passé, le coach rémois tente d'appliquer la même philosophie en L1.

• Management : 2/5. Très discret, il peut encore gagner en autorité.

• Bilan : Au stade des promesses, Vasseur a du potentiel.

18. Sylvain Ripoll, Lorient : 10,5/20

• Palmarès : 1/5. Comme Sagnol, il est bien difficile de juger une carrière de six mois. Mais les débuts sont compliqués pour le coach lorientais. Les Merlus squattent le fond de la cale depuis le début de saison.

• Capacité à tirer le meilleur de son équipe : 2/5. Lorient s'assurait un maintien tranquille et s'était même habitué à la première partie de tableau ces dernières saisons. Mais à force de lui retirer ses forces vives, Aboubakar et Aliadière cet été, les Bretons sont de plus en plus désarmés. Ripoll fait ce qu'il peut.

• Empreinte technique : 4,5/5. Même en difficulté, Lorient ne se renie pas. Sur le plan tactique, technique ou dans la philosophie, Ripoll est dans la continuité de Gourcuff : 4-4-2 et jeu au sol.

• Management : 2/5. Il lui reste à affirmer son autorité et s'affranchir de l'ombre encore encombrante de son prédécesseur.

• Bilan : Il lui manque les résultats pour valider une vraie continuité avec Gourcuff dans le jeu.

19. Patrice Garande, Caen : 10/20

• Palmarès/résultats : 2/5. Après un bilan mitigé à Cherbourg, il prend les rênes de Caen en 2012. Il fait monter les Normands mais a du mal à s'adapter aux exigences de la L1.

• Capacité à tirer le meilleur de son équipe : 3/5. Les Normands ont un effectif un peu juste pour la L1. 

• Empreinte technique : 3/5. L'ancien attaquant de Saint-Etienne aime faire briller ses attaquants et Duhamel s'est révélé sous sa coupe. Son goût pour l'offensive lui joue des tours et Caen a déjà encaissé 31 buts cette saison. 

• Management : 2/5. Il peut avoir des coups de sang et sait protéger son groupe mais semble, aujourd'hui, à court de solution pour endiguer la chute de son club.

• Bilan : Il doit prouver au plus haut niveau.  

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