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Avant France-Irlande - Bleus - Stéphan : "L'équipe n'est pas parfaite mais elle tient la route"

Martin Mosnier

Mis à jour 24/06/2016 à 15:29 GMT+2

EURO 2016 - Face à la presse, Guy Stéphan, l'adjoint de Didier Deschamps, a défendu le premier tour des Bleus en leur trouvant quelques circonstances atténuantes.

Guy Stéphan à Clairefontaine vendredi

Crédit: AFP

Ils n'ont rassuré personne. Après trois matches, l'équipe de France trimbale toujours une bonne partie des doutes qui l'escortaient en début de compétition. Face à des adversaires a priori dans leurs cordes, les Bleus n'ont jamais survolé les débats. Un constat qui n'inquiète pas Guy Stéphan, le bras droit de Didier Deschamps : "Le niveau de jeu de l’équipe de France n’est pas celui espéré", a-t-il concédé ce vendredi à Clairefontaine. "Mais quelle sélection aurait résisté après avoir modifié 50% de son équipe en 9 mois, pour des raisons sportives et extra-sportives ? Je ne suis pas sûr qu’il y en aurait beaucoup."
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Paul Pogba lors de France-Suisse à l'Euro 2016.

Crédit: AFP

Stéphan marque un point. Comme il l'a rappelé, les Bleus ont perdu "quasiment toute leur défense (Varane, Sakho, Debuchy, Mathieu, Diarra)" durant la préparation. "Malgré cela, l’équipe de France est là, a fini première de son groupe. Elle n’est pas parfaite, loin de là, mais elle tient la route", a-t-il ajouté. Difficile de lui donner tort. Le problème, c'est que la France avait débuté cet Euro avec des certitudes en attaque. Or, c'est son animation qui pose question.
Mettre de la vitesse
"L’important, c’est la transition défense-attaque : aller vite vers le but adverse, jouer sur les côtés", a préconisé Stéphan. "Ne pas oublier de tirer de loin aussi, quand on peut. Et être performant sur coups de pied arrêtés. Le plus important, c’est surtout de mettre de la vitesse avec du jeu à une touche, des attaques rapides. Et je pense qu’on peut faire mieux à ce niveau."
La relation Giroud-Griezmann est à peaufiner, c'est une évidence. Tout comme le jeu en mouvement. Les pelouses n'ont évidemment pas aidé les Bleus à Marseille et Lille. A Lyon, ils n'auront pas d'excuse. "C'est vrai qu'il faut se lâcher", a assez justement résumé l’entraîneur adjoint de l'équipe de France. L'Irlande, elle, ne se posera pas de question dimanche.
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Antoine Griezmann

Crédit: AFP

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